Un poème c’est juste deux fins avec prononciation identique avec à peu près autant de syllabes par ligne de rime.
On s’entraîne d’abord avec la rime en é comme :
- Aimer c’est s’approprier.
Une rime forte, sur deux syllabes par exemple, fait ressortir les mots rimés. Si les mots sont identiques il faut que les mots soient très utilisés ou que le sens de la rime soit le plus important. Par exemple :
- Aime comme tu t’aimes.
Mais on peut utiliser la métaphore, qui est une comparaison sans comparateur si on veut :
- Aime comme tu sèmes.
Au départ on peut plutôt faire dans la simplicité de sa recherche de vérité :
- Je ne t’aimes pas, c’est comme ça.
Puis notre recherche de vérité ajoute du sens :
- Je ne t’aimes pas tu ne cherches pas.
La remontrance ne fonctionne qu’avec la sincérité. Avouer c’est beau. La simplicité provoque. La sincérité c’est ce qui permet de trouver des lecteurs en écrivant. Par exemple :
- Très fort, j’ai tort.
On cherche des vérités, puis une vérité, puis sa vérité, puis la vérité. On départ on cherche donc des vérités. C’est pour cela que notre âme n’est pas unie. Il faut tester des vérités avec les autres, alors une vérité mystérieuse nous interpellera brièvement. On cherchera alors sa vérité longtemps.
Voici un poème qui trouve une vérité :
- Presque rien on est serein
- On veut tout
- On a peu
- Sommes nous voyous ?
- Qu’est-ce qu’on veut ?
Se questionner permet de capter le débutant dans un domaine. Les rimes doivent correspondre avec le sens dans ce cas.
J’ai écrit cet article grâce à un jeune béninois poète auquel je dis :
- Vous croyez que vous me suivez, en fait vous me menez. Votre âme a parlé.